Mise à jour le 06 mai 2021
Publié le 23 décembre 2020 – Mis à jour le 6 mai 2021
Sommaire
N° 23 : colloque LCE « Genre et enfermement : contraintes, dépassements, résistance », organisé par Ingeborg Rabenstein-Michel et Pascale Tollance, à la MILC du 30 novembre au 2 décembre 2017. Les actes du colloque sont parus en décembre 2018 dans la collection Textures (n° 23, 302 p.), direction : Ingeborg Rabenstein-Michel, Valérie Favre, Jordi Medel Bao.
Si depuis de nombreuses années, l’histoire, la sociologie, l’anthropologie et la philosophie sont les domaines de prédilection des études de genre, il est de plus en plus fréquent que les spécialistes d’autres champs disciplinaires des sciences humaines s’emparent de la question et confrontent contextes social, politique et culturel, productions discursives et créations esthétiques et littéraires aux questions de genre. En situant la notion entre contrainte, soumission, résistance, déconstruction et/ou dépassement, il s’agit dans ce volume de s’interroger tout particulièrement sur la construction/déconstruction des identités et des normes individuelles et collectives. Par ailleurs, si l’intemporelle et universelle question de l’enfermement se pose à chaque époque et à toutes les sociétés, elle est aussi au cœur de nombreuses expressions artistiques. Elle est alors souvent liée à la représentation de la violence et de la domination (claustration, prison, espace concentrationnaire, asile, hôpital, etc.) La question de l’enfermement est ici articulée avec celle du genre, et porte aussi bien sur les féminités que sur les masculinités et sur les subjectivités queer, la question du genre étant posée dans sa dimension sociale et interrelationnelle, et dans une perspective intersectionnelle. Les travaux présentés adoptent une perspective à la fois transculturelle et transversale, interrogeant les espaces et les individu·e·s sous contrainte, dans la dynamique extérieur/intérieur, de la façon la plus concrète à la plus symbolique.
N° 23 : colloque LCE « Genre et enfermement : contraintes, dépassements, résistance », organisé par Ingeborg Rabenstein-Michel et Pascale Tollance, à la MILC du 30 novembre au 2 décembre 2017. Les actes du colloque sont parus en décembre 2018 dans la collection Textures (n° 23, 302 p.), direction : Ingeborg Rabenstein-Michel, Valérie Favre, Jordi Medel Bao.
Si depuis de nombreuses années, l’histoire, la sociologie, l’anthropologie et la philosophie sont les domaines de prédilection des études de genre, il est de plus en plus fréquent que les spécialistes d’autres champs disciplinaires des sciences humaines s’emparent de la question et confrontent contextes social, politique et culturel, productions discursives et créations esthétiques et littéraires aux questions de genre. En situant la notion entre contrainte, soumission, résistance, déconstruction et/ou dépassement, il s’agit dans ce volume de s’interroger tout particulièrement sur la construction/déconstruction des identités et des normes individuelles et collectives. Par ailleurs, si l’intemporelle et universelle question de l’enfermement se pose à chaque époque et à toutes les sociétés, elle est aussi au cœur de nombreuses expressions artistiques. Elle est alors souvent liée à la représentation de la violence et de la domination (claustration, prison, espace concentrationnaire, asile, hôpital, etc.) La question de l’enfermement est ici articulée avec celle du genre, et porte aussi bien sur les féminités que sur les masculinités et sur les subjectivités queer, la question du genre étant posée dans sa dimension sociale et interrelationnelle, et dans une perspective intersectionnelle. Les travaux présentés adoptent une perspective à la fois transculturelle et transversale, interrogeant les espaces et les individu·e·s sous contrainte, dans la dynamique extérieur/intérieur, de la façon la plus concrète à la plus symbolique.