Spectacle débat : "DS aux talons aiguilles"

Note d’intention des auteurs

DS aux talons aiguilles est née avec l’intention d’être un miroir sur l’univers filmique du réalisateur espagnol Pedro Almodovar. Du début on est parti sur une double idée : présenter une pièce avec une histoire nouvelle et personnelle mais garder quand même l’esthétique d’Almodovar facilement reconnaissable du public.
Diva et Solange, les deux personnages de la pièce, sont nés de l’univers d’Almodovar : leurs chansons, leurs costumes et même leurs phrases, sont extraits de ses films. Mais bien sûr, on pourrait aussi affirmer le contraire : que c’est l’univers d’Almodovar qui naît de ces deux personnages, de leur façon d’être, de parler, de s’habiller et de vivre.
Pour les personnes qui connaissent bien la filmographie de Pedro Almodovar, la pièce se présente comme un puzzle de références connues doté d’un nouveau sens. Pour les autres c’est une façon de plonger dans son monde toujours extravagant et tragique.
Mais le spectacle commence avant la pièce : dès le moment que le public entre dans la salle, de cette façon, on les prépare pour passer un moment différent, libre et dévergondé où il va falloir être prêt à se déguiser, à se laisser surprendre.

Synopsis

Tout se passe lors d’une soirée dans un cabaret. L’artiste principale, Diva, est dans sa loge et se prépare pour monter sur scène. « Elle était une chanteuse pop qui est devenue une grande dame de la chanson ». « Elle était la meilleure mais depuis beaucoup d’eau a coulé sous les ponts ». Toujours avec sa mère Diva passe sa vie à se réfugier dans l’alcool et elle ne vit que pour continuer à monter sur scène.
Mais toute son expérience et son équilibre vont se voir perturbés par l’arrivée de Solange de Cabras, une jeune fille transsexuelle « qui n’a rien et qui n’a rien à perdre ». Solange, toujours en train d’imiter Diva, va essayer de trouver sa place dans le monde du spectacle et dans la loge.
Derrière le maquillage, les faux cils et les costumes, ces deux « femmes » ont aussi une vie intime, profonde et inavouable. Entre la fête, la musique et la danse, avec un esprit toujours libre et drolatique, on va pouvoir se pencher sur une histoire tragique de rivalité et d’amour.