Publié le 1 décembre 2025
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Mis à jour le 1 décembre 2025
le 29 novembre 2025
Campus Berges du Rhône
à 9h
Figures du monstrueux chez Martin Amis, John Banville, Ian McEwan et Graham Swift
École doctorale : Lettres, Langues, Linguistique, Arts
Section CNU : 11 - Etudes Anglophones
Équipe de recherche : Lettres et civilisations étrangères
Directrice : Pascale TOLLANCE
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Section CNU : 11 - Etudes Anglophones
Équipe de recherche : Lettres et civilisations étrangères
Directrice : Pascale TOLLANCE
Membres du jury
- Mme Pascale TOLLANCE - Université Lumière Lyon 2, Directrice de thèse
- M. Jean-Michel GANTEAU - Université Montpellier 3 Paul Valéry, Rapporteur
- M. Laurent MELLET - Université Montpellier 3 Paul Valéry, Rapporteur
- Mme Vanessa GUIGNERY - École normale supérieure de Lyon, Examinatrice
- Mme Alexandra POULAIN - Université Sorbonne Nouvelle Paris 3, Examinatrice
- Résumé de la thèse en français
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S’il s’appuie sur un imaginaire nourri de figures mythiques, le monstrueux échappe à toute définition univoque tant il résisteaux catégories figées. Débordant les cadres disciplinaires, il trouve dans la littérature un terrain privilégié pour se déployer.Cette étude propose d’examiner les représentations fictionnelles du monstrueux dans l’oeuvre de trois auteurs britanniques,Martin Amis, Ian McEwan et Graham Swift, ainsi que de l’écrivain irlandais John Banville. Figure d’excès, d’amoralité, dedifformité ou d’exception, le monstre s’incarne, aux XXᵉ et XXIᵉ siècles, dans des réalités telles que la guerre ou la maladie,ou à travers des figures comme le criminel, le bourreau, le prodige ou la machine. Ces manifestations traversent l’oeuvredes quatre écrivains, qui interrogent chacun à leur façon les formes contemporaines du monstrueux et la manière dont elless’inscrivent dans la fiction. Une première partie entend explorer le versant thématique du concept, en identifiant les figuresqui habitent le corpus et les formes que prend leur monstruosité. Les actes, le rapport à soi et les corps constituent autantde prismes à travers lesquels se révèle la tension fondamentale entre l’humain et le monstrueux, tension qui pousse àpenser le monstrueux non plus comme une figure d’exception, mais comme un élément inscrit au coeur même de l’humain.Un second temps de la réflexion propose de dépasser l’approche strictement diégétique pour envisager le monstrueuxcomme une force à l’oeuvre dans la langue même des romans, capable de l’agiter, de la briser ou de l’autonomiser. Il serévèle alors comme une puissance disruptive, susceptible d’affleurer à la surface du texte. La troisième partie s’attache à laréception de textes que l’on pourrait qualifier de monstrueux. En interrogeant la notion d’illisibilité à travers les affects dechoc et de dégoût qu’ils suscitent, elle examine la manière dont ces textes engagent le·la lecteur·ice. Il s’agit ainsi d’explorerles enjeux éthiques soulevés par le monstrueux et les formes de positionnement qu’il appelle chez celui ou celle qui lit.
| En français : monstrueux ; Martin Amis ; John Banville ; Ian McEwan ; Graham Swift ; littérature |
Informations pratiques
Lieu(x)
Campus Berges du Rhône
Salle Léonie Villard