Publié le 16 juin 2021
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Mis à jour le 16 juin 2021
le 30 juin 2021
14h
Virginia Woolf et ses « petites sœurs » : Relire A Room of One’s Own au prisme de sa postérité littéraire, critique et féministe dans l’espace Atlantique anglophone des années soixante à nos jours
Doctorante : Valérie FAVRE (ATER Université Lumière Lyon 2, agrégée d'anglais)
Jury
Catherine BERNARD (Université de Paris)
Nicolas BOILEAU (Université d'Aix-Marseille)
Christine PLANTÉ (Université Lyon 2), co-directrice
Frédéric REGARD (Sorbonne Université), rapporteur
Christine REYNIER (Université Paul-Valéry Montpellier 3), rapporteure
Pascale TOLLANCE (Université Lyon 2), directrice
Résumé
Bien souvent considéré comme un texte phare de la critique littéraire féministe au xxe siècle, A Room of One’s Own de Virginia Woolf a généré, depuis sa publication en 1929, un riche héritage à travers le monde, mais sans doute plus encore dans l’espace Atlantique anglophone. Cette thèse vise à mettre en lumière et à analyser la postérité anglo-américaine de l’essai, en s’attachant tout particulièrement aux versants littéraire, critique et féministe de celle-ci, des années soixante à nos jours. Articulée autour de trois axes clés (Rooms of Our Own, A Literature of (T)He(i)r Own et A Voice of One’s Own), cette étude de la postérité de A Room of One’s Own aborde nombre des sujets qui se sont trouvés au cœur des écrits de femmes et de la critique littéraire féministe au cours des dernières décennies, telles que les conditions matérielles de l’écriture, la place des femmes dans l’histoire et dans le canon littéraire, et l’articulation entre écriture, identité et conscience de genre. Au prisme de l’essai woolfien et de sa postérité, ce travail se propose ainsi de réfléchir à l’articulation entre « femmes, genre et fiction » du tournant du xxe siècle au tournant du xxie siècle et de dévoiler les différents biais par lesquels écrivain·es, critiques et féministes contemporain·es ont interrogé cette articulation en établissant un dialogue avec A Room of One’s Own, en poursuivant l’entreprise woolfienne, mais aussi en nuançant et, parfois, en contredisant les différentes conclusions auxquelles l’essai aboutit. Aussi, tout en cartographiant la postérité de l’essai woolfien, cette thèse offre une relecture de A Room of One’s Own à la lumière de son héritage littéraire, critique et féministe.
Mots clés
Littérature anglo-américaine, Modernisme(s), Littérature contemporaine, Intertextualité, Influence littéraire, Femmes et écriture, Études sur le genre, Féminisme(s), Virginia Woolf.
Jury
Catherine BERNARD (Université de Paris)
Nicolas BOILEAU (Université d'Aix-Marseille)
Christine PLANTÉ (Université Lyon 2), co-directrice
Frédéric REGARD (Sorbonne Université), rapporteur
Christine REYNIER (Université Paul-Valéry Montpellier 3), rapporteure
Pascale TOLLANCE (Université Lyon 2), directrice
Résumé
Bien souvent considéré comme un texte phare de la critique littéraire féministe au xxe siècle, A Room of One’s Own de Virginia Woolf a généré, depuis sa publication en 1929, un riche héritage à travers le monde, mais sans doute plus encore dans l’espace Atlantique anglophone. Cette thèse vise à mettre en lumière et à analyser la postérité anglo-américaine de l’essai, en s’attachant tout particulièrement aux versants littéraire, critique et féministe de celle-ci, des années soixante à nos jours. Articulée autour de trois axes clés (Rooms of Our Own, A Literature of (T)He(i)r Own et A Voice of One’s Own), cette étude de la postérité de A Room of One’s Own aborde nombre des sujets qui se sont trouvés au cœur des écrits de femmes et de la critique littéraire féministe au cours des dernières décennies, telles que les conditions matérielles de l’écriture, la place des femmes dans l’histoire et dans le canon littéraire, et l’articulation entre écriture, identité et conscience de genre. Au prisme de l’essai woolfien et de sa postérité, ce travail se propose ainsi de réfléchir à l’articulation entre « femmes, genre et fiction » du tournant du xxe siècle au tournant du xxie siècle et de dévoiler les différents biais par lesquels écrivain·es, critiques et féministes contemporain·es ont interrogé cette articulation en établissant un dialogue avec A Room of One’s Own, en poursuivant l’entreprise woolfienne, mais aussi en nuançant et, parfois, en contredisant les différentes conclusions auxquelles l’essai aboutit. Aussi, tout en cartographiant la postérité de l’essai woolfien, cette thèse offre une relecture de A Room of One’s Own à la lumière de son héritage littéraire, critique et féministe.
Mots clés
Littérature anglo-américaine, Modernisme(s), Littérature contemporaine, Intertextualité, Influence littéraire, Femmes et écriture, Études sur le genre, Féminisme(s), Virginia Woolf.
Informations pratiques
Lieu(x)
En visioconférence